Dans notre quotidien, nous avons généralement accès à internet très facilement (trop même), surtout pour les jeunes générations. Nous vivons donc (et je m’inclus bien entendu dans le « nous ») constamment avec notre ordinateur, notre tablette ou notre smartphone. Je consulte au moins 5 fois par jour mon fil d’actualité sur les réseaux sociaux, je suis sur mon ordinateur plus de 8 heures par jour à mon travail et même plus parfois pendant mes jours de congés. Bref, je suis une grande dépendante des nouvelles technologies et, comme tout le monde, quand je ne sais pas quelque chose, je regarde instantanément sur Wikipédia (ou sur un autre site du même calibre).
Je suis partie, à l’occasion de mes vacances, deux semaines chez ma grand-mère dans une petite cité balnéaire et touristique Corse qui devient en plein mois de Février un petit village désert ou l’ensemble de la population doit être divisée par 10: Calvi
Chez ma grand-mère, qui a traversé 9 décennies, il n’y a pas internet. Et, comme la Corse n’est pas vraiment à la pointe de la technologie, il n’y a pas de réseau WIFI disponible non plus.
Préparée psychologiquement, je suis donc partie avec mes livres, mes mandalas, mon appareil photo, mon tricot et mon ordinateur quand même pour pouvoir écrire et retoucher mes photos.
Deux semaines sans internet paraît un peu déroutant au début. Pas de mails, pas de consultation de mon compte en banque, pas de coup d’oeil sur Facebook ou sur tout autre réseau et pas d’information quelconque lue sur internet suite à une question aléatoire qui est posée (comment s’appelle le nom de cet arbre Australien? Comment s’écrit la « mère » du vinaigre?).
Mais après les quelques jours d’adaptation ou de sevrage nous relativisons les choses:
je suis moins stressée par le manque d’argent car je consulte moins souvent mon compte
- je ne suis plus déprimée car je ne compare plus ma vie avec celle de mes « amis » sur Facebook
- je n’apprend pas des choses inutiles qui, même si c’est énervant de ne pas savoir sur le coup, ne m’aideront pas plus dans la vie à la fin (ben oui, finalement il est parfaitement inutile de savoir le nom d’un arbre Australien
, ou peut-être seulement à alimenter une conversation à table).
Alors même si j’ai du mettre de côté mon blog pour quelques jours, j’ai décidé de faire des breaks d’internet de temps en temps (selon moi 1 journée d’abstinence 2 à 3 fois par mois est un bon départ) afin de me ressourcer et… être plus zen!
Et vous, êtes vous comme moi dépendant(e) d’internet? Avez-vous déjà essayé de faire un break total?
t es courageuse da faire ds breaks comme ça
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Merci Tania! Mais je pense que même si c’est difficile (surtout au début) ça fait du bien des fois de faire des breaks, au corps et à l’esprit!
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Il m’arrive régulièrement de ne pas ouvrir Internet de la journée, sans l’avoir planifié. Ça ne me tente pas d’aller sur Internet, tout simplement.Des fois, je culpabilise parce que je pourrais maximiser mon temps de blogueuse, mais ça ne me tente pas, bon!
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Je suis un peu comme toi, si je n’avais pas le blog je n’ouvrirais que peu internet. Les réseaux sociaux par contre sont vite addictifs et je sens que je dois faire souvent des breaks pour ne pas que ça me rende accroc! As-tu cette même facilité à te déconnecter pour les réseaux sociaux ?
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